Il est essentiel de se poser des questions difficiles pour favoriser la créativité
Date de publication
31 JANV 2022
Aperçu
Repoussons les limites de l’innovation pour nos patients: Khalid Sabihuddin, chef des opérations commerciales et conseiller stratégique, examine en quoi la pandémie nous force à remettre en question et à améliorer nos modèles de soins.
Une autre année très chargée qui offre matière à réflexion. Alors que l’incidence de la pandémie sur notre vie continue d’être évaluée sous tous ses angles, il est impossible de repenser aux douze derniers mois sans tenir compte de leur impact sur notre secteur et se poser quelques questions.
Qu’est-ce que nous faisons de bien? Quelles sont les choses à améliorer? Comment pouvons-nous faire face à l’imprévu de façon à améliorer les choses pour nos partenaires cliniciens et pour nos patients?
Je crois qu’il est juste de dire que l’industrie pharmaceutique s’est mobilisée et a mieux écouté les clients pendant la pandémie. Mais qu’en est-il de l’expérience patient?
Repensez aux années qui ont suivi 2010 et à l’avènement de la télésanté. En dépit des efforts et des investissements, la mise en œuvre a été lente. En réalité, des données révèlent qu’en Ontario, la télésanté a fait grimper les coûts et le taux de visite des urgences – c’est-à-dire tout le contraire de ce qui était prévu.
Revenons à 2020, alors que l’initiative a commencé à prendre de l’ampleur et que la popularité des consultations virtuelles a explosé. Le résultat?
Un accès élargi à des types de soins qui peuvent être fournis de façon virtuelle. Pour bon nombre de personnes, les contraintes de la prise de rendez-vous en personne, les déplacements à la clinique et les files d’attente devenaient choses du passé. Du jour au lendemain, une large part de la prestation de soins de santé semblait être devenue plus conviviale pour les patients.
Mais comme vous le savez, les changements dans notre industrie ne sont jamais aussi rapides ou simples qu’on le pense. Tous n’ont pas accès à la technologie et les soins de santé virtuels pourraient en réalité avoir exacerbé certaines inégalités sociales. Ce qui signifie que pour certains, la qualité de l’expérience patient s’est détériorée.
Comment notre industrie devrait-elle réagir?
Pour ma part, je crois que le moment est venu d’approfondir notre examen de la situation. Par exemple, jusqu’à maintenant, l’industrie pharmaceutique n’avait pas prêté une grande attention à l’innovation virtuelle et à la façon de remettre en question le modèle utilisé, ni à notre rôle potentiel dans ces éléments.
La pandémie nous pousse à le faire maintenant. Nous devrions profiter de l’occasion pour remettre en cause le statu quo et nous posant deux questions. La première : Le modèle de soins actuel améliore-t-il l’expérience patient pour tous et sinon, comment le changer? La deuxième : Et si la solution relevait d’une démarche totalement inattendue?
Franchement, notre industrie ne s’est pas vraiment posé ces questions. Le modèle axé sur le patient et l’esprit d’entreprise d’EMD Serono Canada nous incitent à aller plus loin afin de nous assurer de continuer à nous dévouer à répondre aux besoins encore insatisfaits des patients grâce à des traitements innovateurs.
Une excellente occasion s’offre à nous d’écouter ce que les patients et les clients ont à dire à propos de la réalité numérique et de l’expérience patient qui en découle. Nous devrions aussi chercher l’inspiration (de la plus simple à la plus complexe) pour des innovations qui pourront soutenir les soins de santé virtuels, tant dans notre industrie qu’en dehors de celle-ci.
Par exemple, Hewlett Packard a récemment adopté la « réalité mixte » pour le dépannage de ses imprimantes. Grâce à cette entrée (totalement inattendue) dans le « méta-univers », l’entreprise vise à réduire le temps de maintenance et à éliminer les déplacements des techniciens. L’industrie pharmaceutique pourrait-elle aussi défier les attentes en explorant le fonctionnement des dispositifs dans le monde virtuel pour le bienfait des patients?
Pourquoi pas? Et il s’agit là d’une seule idée. En fait, quand nous réfléchissons à la façon d’améliorer la vie des patients, toutes les portes devraient être ouvertes.
À EMD Serono Canada, nous croyons que c’est en joignant leurs efforts que les esprits curieux atteignent leur plein potentiel et font une différence pour les Canadiens. Pour y arriver, il faut d’abord se poser des questions difficiles.
Être ouverts et saisir les occasions, voilà deux éléments essentiels de la créativité. Et c’est ainsi que nous pousserons l’innovation encore plus loin. Dans notre planification de l’année à venir, choisissons de passer plus de temps à explorer l’inventivité et à penser hors du cadre; ainsi, nous pourrions trouver une idée qui saura améliorer la vie des patients partout dans le monde.